Crowdfunding : Guide sur le crowdfunding de manière générale

Vous avez un projet innovant, créatif ou solidaire, mais vous manquez de fonds pour le réaliser ? Vous souhaitez soutenir des initiatives qui vous tiennent à cœur, mais vous ne savez pas comment les trouver ? Vous avez entendu parler du crowdfunding, mais vous ne savez pas exactement ce que c’est ni comment ça marche ? Vous trouverez toutes les informations dont vous avez besoin plus bas :

La définition du crowdfunding

Le crowdfunding, ou financement participatif en français, est une méthode de financement qui consiste à collecter des petites sommes d’argent auprès d’un grand nombre de personnes, généralement via internet.

Le crowdfunding permet de financer des projets de toute nature, qu’il s’agisse de création artistique, d’innovation technologique, de développement durable, de solidarité, d’éducation, etc. Le crowdfunding repose sur le principe de la contribution volontaire, qui peut prendre la forme d’un don, d’un prêt, d’un investissement ou d’une précommande.

Les origines historiques du crowdfunding

Le crowdfunding n’est pas un phénomène nouveau. Il existe depuis longtemps des exemples de financement participatif dans l’histoire, comme la construction de la Statue de la Liberté, financée en partie par des dons de citoyens français et américains, ou la publication du premier dictionnaire de la langue anglaise, soutenue par des souscripteurs. Avec l’essor d’internet et des réseaux sociaux, le crowdfunding a pris une nouvelle dimension, en facilitant la diffusion des projets et la mobilisation des contributeurs. Le premier site de crowdfunding, ArtistShare, a été lancé en 2000 aux États-Unis, pour permettre aux artistes de financer leurs œuvres grâce au soutien de leurs fans. Depuis, de nombreuses plateformes de crowdfunding ont vu le jour, couvrant tous les domaines et tous les pays.

Les principaux acteurs du crowdfunding

Le crowdfunding implique trois types d’acteurs :

  • les porteurs de projets
  • les contributeurs
  • les plateformes.

Les porteurs de projets sont des personnes, des associations ou des entreprises qui ont une idée, un besoin ou un rêve à réaliser. Ils présentent leur projet sur une plateforme de crowdfunding, en définissant leur objectif de collecte, la durée de la campagne, les contreparties offertes et le modèle de financement choisi.

Les contributeurs sont des particuliers ou des professionnels qui souhaitent apporter leur soutien financier à un ou plusieurs projets qui les intéressent. Ils peuvent le faire pour différentes raisons : par conviction, par passion, par curiosité, par solidarité, par envie de participer à une aventure collective, ou par espoir de réaliser un gain.

Les plateformes sont des sites internet qui mettent en relation les porteurs de projets et les contributeurs. Elles assurent la promotion des projets, la gestion des transactions, le suivi des collectes et la distribution des contreparties. Elles se rémunèrent en prélevant une commission sur les fonds collectés.

Les différents modèles de crowdfunding

Le crowdfunding, ou financement participatif, est une méthode de collecte de fonds qui permet à des porteurs de projets de solliciter le soutien financier d’un grand nombre de personnes, généralement via internet. Il existe différents modèles de crowdfunding, selon la nature du projet, le type de contribution et la contrepartie offerte aux contributeurs. Voici les principaux modèles de crowdfunding que vous pouvez rencontrer :

Le crowdfunding par le don (donation-based)

Le crowdfunding par le don est le modèle le plus simple et le plus ancien de financement participatif. Il consiste à faire appel à la générosité du public pour soutenir un projet sans attendre de retour financier. Le don peut être motivé par des valeurs, des convictions, des passions ou des affinités avec le porteur de projet.

Le don peut être avec ou sans contrepartie. Dans le premier cas, le porteur de projet offre aux donateurs une récompense symbolique ou en nature, comme un remerciement, un produit, un service ou une expérience liée au projet. Dans le second cas, le don est purement altruiste et désintéressé.

Le crowdfunding par le don est adapté aux projets à vocation sociale, humanitaire, culturelle, environnementale ou personnelle. Il est souvent utilisé par des associations, des ONG, des artistes ou des particuliers. Exemples de plateformes de crowdfunding par le don : HelloAsso, Ulule, KissKissBankBank .

Le crowdlending ou prêt participatif

Le crowdlending, ou prêt participatif, est un modèle de financement participatif qui permet à des particuliers ou des entreprises d’emprunter de l’argent auprès d’une multitude de prêteurs, sans passer par les circuits bancaires traditionnels. Le crowdlending peut être rémunéré ou gratuit.

Dans le premier cas, les prêteurs perçoivent des intérêts sur le montant prêté, proportionnels au risque et à la durée du prêt. Dans le second cas, les prêteurs ne reçoivent pas d’intérêts, mais agissent par solidarité ou par affinité avec le projet.

Le crowdlending est adapté aux projets qui nécessitent un financement rapide, flexible et compétitif. Il est souvent utilisé par des entrepreneurs, des PME, des TPE ou des particuliers. Exemples de plateformes de crowdlending : Lendix, Unilend, Lendopolis .

L’equity crowdfunding ou financement participatif en capital

L’equity crowdfunding, ou financement participatif en capital, est un modèle de financement participatif qui permet à des particuliers ou des professionnels d’investir dans le capital d’une entreprise, en échange d’une participation aux bénéfices futurs ou d’une plus-value potentielle.

L’equity crowdfunding s’adresse aux projets innovants, à fort potentiel de croissance, qui cherchent à lever des fonds pour se développer. Il implique un risque élevé pour les investisseurs, mais aussi une possibilité de rendement important.

L’equity crowdfunding est soumis à une réglementation spécifique, qui encadre les conditions d’accès, les montants autorisés et les obligations d’information. L’equity crowdfunding est souvent utilisé par des startups, des jeunes entreprises ou des entreprises en phase d’expansion. Exemples de plateformes d’equity crowdfunding : Wiseed, Anaxago, Sowefund .

Le crowdfunding de récompense (reward-based)

Le crowdfunding de récompense, ou reward-based, est un modèle de financement participatif qui consiste à offrir aux contributeurs une récompense matérielle ou immatérielle, en fonction du montant et du type de contribution. La récompense peut être un produit, un service, une expérience, une reconnaissance ou un accès privilégié lié au projet.

Le crowdfunding de récompense permet aux porteurs de projet de tester leur marché, de fidéliser leur communauté et de pré-vendre leur offre. Le crowdfunding de récompense est adapté aux projets créatifs, innovants, ludiques ou originaux. Il est souvent utilisé par des inventeurs, des designers, des développeurs, des musiciens ou des auteurs. Exemples de plateformes de crowdfunding de récompense : Kickstarter, Indiegogo, Ulule .

Le fonctionnement d’une campagne de financement participatif

Une campagne de financement participatif, ou crowdfunding, est un processus qui permet à un porteur de projet de solliciter le soutien financier d’un grand nombre de personnes, généralement via une plateforme en ligne. Le financement participatif peut être utilisé pour réaliser des projets de toute nature, qu’il s’agisse de création artistique, d’innovation technologique, de développement durable, de solidarité, d’éducation, etc. Mais comment se déroule concrètement une campagne de financement participatif ? Quels sont les acteurs impliqués, les étapes à suivre, les rôles et les obligations de chacun ? Voici un aperçu du fonctionnement d’une campagne de financement participatif.

Les étapes clés d’une campagne réussie

Une campagne de financement participatif ne s’improvise pas. Elle nécessite une préparation rigoureuse, une exécution efficace et un suivi attentif. Voici les étapes clés d’une campagne réussie :

  • Définir son projet : il s’agit de présenter son idée, son objectif, son public cible, son budget, sa durée, sa forme de financement (don, prêt, investissement, récompense) et ses contreparties.
  • Choisir sa plateforme : il s’agit de sélectionner la plateforme de crowdfunding la plus adaptée à son projet, en fonction de sa thématique, de son modèle économique, de sa notoriété, de sa commission, de ses services, etc.

  • Créer sa page de campagne : il s’agit de rédiger un texte accrocheur, de réaliser une vidéo explicative, de choisir des visuels attractifs, de fixer son objectif de collecte, de proposer des contreparties originales et de publier sa page sur la plateforme.

  • Promouvoir sa campagne : il s’agit de communiquer sur son projet auprès de son réseau, des médias, des influenceurs, des partenaires, etc., en utilisant les réseaux sociaux, les newsletters, les événements, les relations presse, etc.

  • Animer sa campagne : il s’agit de maintenir l’intérêt et la confiance des contributeurs, en les informant régulièrement de l’avancée du projet, en répondant à leurs questions, en les remerciant, en leur proposant des bonus, etc.
  • Clôturer sa campagne : il s’agit de célébrer la réussite du projet, de remercier les contributeurs, de leur envoyer les contreparties, de leur demander leur avis, de leur présenter les prochaines étapes, etc.
  • Réaliser son projet : il s’agit de mettre en œuvre le projet financé grâce au crowdfunding, en respectant les engagements pris, en assurant le suivi et le reporting, en gérant les imprévus, en sollicitant les contributeurs, etc.

Le rôle de la plateforme de crowdfunding

La plateforme de crowdfunding est l’intermédiaire spécialisé qui offre aux porteurs de projet une alternative de financement pour réaliser leurs activités et aux contributeurs des opportunités d’investissement qui ne sauraient être accessibles à un épargnant seul. La plateforme de crowdfunding a plusieurs rôles :

  • Mettre en relation les porteurs de projet et les contributeurs : la plateforme permet aux porteurs de projet de présenter leur projet et de solliciter le soutien financier des contributeurs, et aux contributeurs de découvrir les projets et de choisir ceux qu’ils souhaitent financer.
  • Assurer la promotion des projets : la plateforme met en valeur les projets qu’elle héberge, en les classant par catégorie, en les affichant sur sa page d’accueil, en les recommandant aux contributeurs, en les relayant sur les réseaux sociaux, etc.
  • Gérer les transactions financières : la plateforme assure la collecte et la distribution des fonds entre les porteurs de projet et les contributeurs, en utilisant des moyens de paiement sécurisés, en vérifiant l’identité des parties, en prélevant une commission sur les montants collectés, etc.
  • Accompagner les porteurs de projet : la plateforme conseille les porteurs de projet dans la préparation, le lancement et le suivi de leur campagne, en leur fournissant des outils, des ressources, des formations, des coachs, etc.
  • Contrôler la qualité des projets : la plateforme vérifie la conformité des projets qu’elle accueille, en s’assurant qu’ils respectent les critères d’éligibilité, les règles déontologiques, les normes légales, etc.

Les obligations des porteurs de projet

Les porteurs de projet qui recourent au financement participatif ont des obligations à respecter vis-à-vis des contributeurs, de la plateforme et des autorités. Ces obligations sont les suivantes :

  • Respecter les conditions générales d’utilisation de la plateforme : les porteurs de projet doivent se conformer aux règles établies par la plateforme qu’ils ont choisie, notamment en matière de sélection des projets, de fixation de l’objectif de collecte, de durée de la campagne, de commission, etc.
  • Fournir des informations exactes et transparentes sur le projet : les porteurs de projet doivent présenter leur projet de manière claire, complète et sincère, en indiquant leur identité, leur parcours, leur motivation, leur budget, leur calendrier, leur forme de financement, leurs contreparties, etc.
  • Respecter les engagements pris envers les contributeurs : les porteurs de projet doivent honorer les promesses faites aux contributeurs, en réalisant le projet financé, en leur envoyant les contreparties, en leur communiquant les résultats, en leur rendant des comptes, etc.
  • Respecter les obligations fiscales et sociales liées au projet : les porteurs de projet doivent déclarer les fonds collectés et les contreparties offertes, en tenant compte du régime fiscal et social applicable à leur situation, et s’acquitter des impôts et des cotisations correspondants.
  • Respecter les obligations légales et réglementaires liées au projet : les porteurs de projet doivent se conformer aux normes juridiques et réglementaires qui encadrent leur activité, notamment en matière de propriété intellectuelle, de protection des données personnelles, de droit de la consommation, de droit des sociétés, etc.

Les avantages et limites du crowdfunding

Le crowdfunding, ou financement participatif, est une méthode de collecte de fonds qui permet à des porteurs de projets de solliciter le soutien financier d’un grand nombre de personnes, généralement via internet. Le crowdfunding présente des avantages et des limites, tant pour les porteurs de projets que pour les contributeurs. Voici un aperçu des principaux bénéfices et risques associés au crowdfunding.

Les bénéfices pour le porteur de projet

Pour le porteur de projet, le crowdfunding offre plusieurs bénéfices :

  • Un accès facilité au financement : le crowdfunding permet de lever des fonds sans passer par les circuits traditionnels, comme les banques ou les investisseurs institutionnels, qui peuvent être difficiles d’accès, coûteux ou exigeants. Le crowdfunding permet également de diversifier ses sources de financement et de réduire sa dépendance vis-à-vis d’un seul acteur.
  • Une validation du marché : le crowdfunding permet de tester l’intérêt du public pour son projet, en mesurant le nombre et le montant des contributions. Le crowdfunding permet également de recueillir des feedbacks, des suggestions et des avis des contributeurs, qui peuvent aider à améliorer le projet ou à l’adapter aux besoins des utilisateurs.
  • Une promotion du projet : le crowdfunding permet de faire connaître son projet à un large public, en utilisant les plateformes de crowdfunding, les réseaux sociaux, les médias, etc. Le crowdfunding permet également de créer une communauté de soutiens, qui peuvent devenir des ambassadeurs, des clients ou des partenaires du projet.
  • Une autonomie du porteur de projet : le crowdfunding permet de garder le contrôle de son projet, sans avoir à céder des parts de son capital ou à se soumettre aux exigences d’un tiers. Le porteur de projet reste maître de ses décisions et de sa stratégie.

Les bénéfices pour le contributeur

Pour le contributeur, le crowdfunding offre également plusieurs bénéfices :

  • Un soutien à des projets qui lui tiennent à coeur : le contributeur peut choisir de financer des projets qui correspondent à ses valeurs, ses passions, ses intérêts ou ses affinités. Le contributeur peut ainsi participer à la réalisation de projets qui ont du sens pour lui, qu’il s’agisse de projets sociaux, culturels, environnementaux, innovants, etc.
  • Une contrepartie en échange de sa contribution : le contributeur peut recevoir une récompense en fonction du montant et du type de sa contribution. La récompense peut être matérielle (un produit, un service, une expérience) ou immatérielle (un remerciement, une reconnaissance, un accès privilégié). La récompense peut également être financière, si le contributeur prête ou investit dans le projet.
  • Une implication dans le projet : le contributeur peut suivre l’évolution du projet, en recevant des informations, des nouvelles ou des invitations de la part du porteur de projet. Le contributeur peut également interagir avec le porteur de projet, en lui posant des questions, en lui donnant des conseils, en lui faisant part de ses attentes, etc.
  • Une diversification de son portefeuille : le contributeur peut profiter du crowdfunding pour diversifier ses placements, en investissant dans des projets qui présentent un potentiel de rendement ou de plus-value. Le contributeur peut ainsi accéder à des opportunités d’investissement qui ne seraient pas accessibles autrement.

Les risques associés au crowdfunding

Le crowdfunding, malgré ses atouts, présente aussi des risques, tant pour les porteurs de projets que pour les contributeurs :

  • Le risque de non-réalisation ou de non-remboursement du projet : le crowdfunding implique un niveau de risque élevé, car les projets financés sont souvent innovants, incertains ou complexes. Il existe donc un risque que le projet ne se réalise pas, ne respecte pas ses engagements, ne génère pas les revenus attendus ou ne rembourse pas les contributeurs. Ce risque peut être dû à des difficultés techniques, financières, juridiques, commerciales, etc.
  • Le risque de dilution du capital pour les investisseurs : le crowdfunding implique souvent de nombreux investisseurs, qui détiennent une part relativement faible du capital du projet. Il existe donc un risque que la valeur de leur investissement soit diluée, en cas de nouvelles levées de fonds, de répartition inégale des bénéfices ou de sortie du projet.
  • Le risque de sécurité et de protection des données personnelles : le crowdfunding implique l’utilisation de plateformes en ligne, qui peuvent être vulnérables aux cyberattaques, aux fraudes ou aux détournements. Il existe donc un risque que les informations personnelles ou financières des porteurs de projets ou des contributeurs soient compromises, volées ou utilisées à des fins malveillantes.

Choisir la plateforme de crowdfunding adaptée

Le crowdfunding, ou financement participatif, est une méthode de collecte de fonds qui permet à des porteurs de projets de solliciter le soutien financier d’un grand nombre de personnes, généralement via internet. Il existe différents types de crowdfunding, selon la nature du projet, le type de contribution et la contrepartie offerte aux contributeurs.

Pour réussir sa campagne de financement participatif, il est essentiel de choisir la plateforme de crowdfunding la plus adaptée à son projet. Mais comment faire son choix parmi la multitude de plateformes disponibles sur le marché ? Voici quelques éléments de réponse.

Les critères de sélection d’une plateforme

Pour choisir la plateforme de crowdfunding qui correspond le mieux à son projet, il faut prendre en compte plusieurs critères :

  • La thématique de la plateforme : certaines plateformes s’intéressent à toutes les sortes de projets, d’autres sont spécialisées dans un secteur en particulier, comme la culture, le social, l’environnement, l’innovation, le numérique, ou le crowdfunding immobilier. Il faut donc choisir une plateforme qui correspond à la thématique de son projet, afin de toucher une communauté de contributeurs intéressés et sensibilisés.
  • Le modèle de financement de la plateforme : il existe différents modèles de financement participatif, selon le type de contribution et la contrepartie offerte aux contributeurs. On distingue principalement le don (avec ou sans récompense), le prêt (rémunéré ou gratuit), l’investissement (en capital ou en royalties) et la prévente (ou reward-based). Il faut donc choisir une plateforme qui propose le modèle de financement le plus adapté à son projet, en fonction de ses besoins, de ses objectifs et de son potentiel de rentabilité.
  • La notoriété de la plateforme : il est préférable de choisir une plateforme qui bénéficie d’une bonne réputation, d’une forte visibilité et d’une large audience. Cela permet de profiter d’une meilleure exposition, d’une plus grande confiance et d’un plus grand nombre de contributeurs potentiels. Il faut également vérifier que la plateforme dispose des agréments nécessaires pour exercer son activité, notamment si elle propose du prêt ou de l’investissement.
  • Les services et les outils de la plateforme : il est important de choisir une plateforme qui offre un accompagnement de qualité, des conseils personnalisés et des formations adaptées. Il faut également s’assurer que la plateforme propose des outils performants, comme un système de paiement sécurisé, un espace de gestion de la campagne, des statistiques de suivi, des fonctionnalités de partage sur les réseaux sociaux, etc.
  • Les frais et les conditions de la plateforme : il faut comparer les frais prélevés par les différentes plateformes, qui peuvent varier selon le modèle de financement, le montant collecté, la réussite ou non de la campagne, etc. Il faut également prendre en compte les conditions imposées par les plateformes, comme le seuil minimum ou maximum de collecte, la durée de la campagne, le mode de versement des fonds, etc.

Les grandes plateformes de financement participatif : vue d’ensemble

Il existe de nombreuses plateformes de financement participatif, qui se distinguent par leur thématique, leur modèle de financement, leur notoriété, leurs services, leurs frais et leurs conditions. Voici une vue d’ensemble des principales plateformes de financement participatif en France :

PlateformeThématiqueModèle de financementNotoriétéServices et outilsFrais et conditions
KissKissBankBankGénéralisteDon avec récompense, PréventePlus de 1,8 million de membres, Plus de 20 000 projets financésAccompagnement personnalisé, Espace de gestion de la campagne, Statistiques de suivi, Partage sur les réseaux sociaux, Newsletter, Blog, Podcast, Événements5% de commission sur les fonds collectés, 3% de frais de transaction, Pas de seuil minimum ou maximum de collecte, Pas de durée maximale de campagne, Versement des fonds à la fin de la campagne
UluleGénéralisteDon avec récompense, PréventePlus de 2,5 millions de membres, Plus de 32 000 projets financésAccompagnement personnalisé, Espace de gestion de la campagne, Statistiques de suivi, Partage sur les réseaux sociaux, Newsletter, Blog, Podcast, Événements, Boutique en ligne6,67% de commission sur les fonds collectés, 3% de frais de transaction, Pas de seuil minimum ou maximum de collecte, Durée maximale de campagne de 90 jours, Versement des fonds à la fin de la campagne
IndiegogoGénéralisteDon avec récompense, Prévente, Investissement en royaltiesPlus de 10 millions de membres, Plus de 800 000 projets financésAccompagnement personnalisé, Espace de gestion de la campagne, Statistiques de suivi, Partage sur les réseaux sociaux, Newsletter, Blog, Podcast, Événements, Boutique en ligne, Marketplace5% de commission sur les fonds collectés, 3% de frais de transaction, Pas de seuil minimum ou maximum de collecte, Pas de durée maximale de campagne, Versement des fonds pendant la campagne
KickstarterCréation, InnovationDon avec récompense, PréventePlus de 18 millions de membres, Plus de 190 000 projets financésEspace de gestion de la campagne, Statistiques de suivi, Partage sur les réseaux sociaux, Newsletter, Blog, Podcast, Événements5% de commission sur les fonds collectés, 3% de frais de transaction, Pas de seuil minimum ou maximum de collecte, Durée maximale de campagne de 60 jours, Versement des fonds à la fin de la campagne
OctoberEntrepreneuriatPrêt rémunéréPlus de 25 000 membres, Plus de 600 projets financésAccompagnement personnalisé, Espace de gestion de la campagne, Statistiques de suivi, Partage sur les réseaux sociaux, Newsletter, Blog, Podcast, Événements3% de commission sur les fonds collectés, Pas de frais de transaction, Seuil minimum de collecte de 30 000 euros, Seuil maximum de collecte de 5 millions d’euros, Durée maximale de campagne de 15 jours, Versement des fonds à la fin de la campagne
AnaxagoEntrepreneuriat, ImmobilierInvestissement en capitalPlus de 100 000 membres, Plus de 300 projets financésAccompagnement personnalisé, Espace de gestion de la campagne, Statistiques de suivi, Partage sur les réseaux sociaux, Newsletter, Blog, Podcast, Événements5% de commission sur les fonds collectés, Pas de frais de transaction, Seuil minimum de collecte de 100 000 euros, Seuil maximum de collecte de 5 millions d’euros, Durée maximale de campagne de 90 jours, Versement des fonds à la fin de la campagne
WiseedEntrepreneuriat, Immobilier, EnvironnementInvestissement en capital, Investissement en royaltiesPlus de 140 000 membres, Plus de 400 projets financésAccompagnement personnalisé, Espace de gestion de la campagne, Statistiques de suivi, Partage sur les réseaux sociaux, Newsletter, Blog, Podcast, Événements5% de commission sur les fonds collectés, Pas de frais de transaction, Seuil minimum de collecte de 100 000 euros, Seuil maximum de collecte de 5 millions d’euros, Durée maximale de campagne de 90 jours, Versement des fonds à la fin de la campagne

Spécificités des plateformes par type de crowdfunding

Selon le type de crowdfunding choisi, les plateformes présentent des spécificités qu’il faut connaître avant de se lancer. Voici quelques points à retenir pour chaque type de crowdfunding :

  • Le crowdfunding par le don : les plateformes de crowdfunding par le don sont généralement ouvertes à tous les types de projets, sans critère de sélection ni de rentabilité. Elles proposent souvent un mode de financement flexible, qui permet au porteur de projet de conserver les fonds collectés même s’il n’atteint pas son objectif. Elles prélèvent une commission sur les fonds collectés, qui varie selon les plateformes. Elles offrent aux contributeurs des contreparties symboliques ou en nature, qui doivent être proportionnelles au montant de la contribution et respecter les règles fiscales et sociales.
  • Le crowdlending : les plateformes de crowdlending sont généralement réservées aux projets entrepreneuriaux ou immobiliers, qui doivent présenter un dossier solide et un plan de remboursement crédible. Elles proposent souvent un mode de financement tout ou rien, qui impose au porteur de projet d’atteindre son objectif pour recevoir les fonds. Elles prélèvent une commission sur les fonds collectés, qui varie selon les plateformes. Elles offrent aux contributeurs des intérêts sur le montant prêté, qui doivent être déclarés et imposés comme des revenus.
  • L’equity crowdfunding : les plateformes d’equity crowdfunding sont généralement réservées aux projets innovants, à fort potentiel de croissance, qui doivent respecter des critères d’éligibilité et des obligations d’information. Elles proposent souvent un mode de financement tout ou rien, qui impose au porteur de projet d’atteindre son objectif pour recevoir les fonds. Elles prélèvent une commission sur les fonds collectés, qui varie selon les plateformes. Elles offrent aux contributeurs des parts du capital du projet, qui leur donnent droit à une participation aux bénéfices ou à une plus-value potentielle, mais aussi à des risques de perte ou de dilution.
  • Le crowdfunding de récompense : les plateformes de crowdfunding de récompense sont généralement ouvertes à tous les types de projets, sans critère de sélection ni de rentabilité. Elles proposent souvent un mode de financement flexible, qui permet au porteur de projet de conserver les fonds collectés même s’il n’atteint pas son objectif. Elles prélèvent une commission sur les fonds collectés, qui varie selon les plateformes. Elles offrent aux contributeurs des récompenses matérielles ou immatérielles, qui doivent être proportionnelles au montant de la contribution et respecter les règles fiscales et sociales.

Les aspects légaux et réglementaires du crowdfunding

Le crowdfunding, ou financement participatif, est une méthode de collecte de fonds qui permet à des porteurs de projets de solliciter le soutien financier d’un grand nombre de personnes, généralement via internet. Le crowdfunding présente des avantages, mais aussi des risques, tant pour les porteurs de projets que pour les contributeurs. Il est donc encadré par des règles légales et réglementaires, qui visent à assurer la sécurité, la transparence et la protection des parties prenantes. Voici un aperçu des principaux aspects légaux et réglementaires du crowdfunding.

Le cadre réglementaire en France et en Europe

Le crowdfunding est régi par un cadre réglementaire qui varie selon le type de financement participatif, le montant collecté, le pays d’origine et le pays de destination du projet. En France, le crowdfunding est soumis à la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016, qui transpose le règlement européen n° 2015/2120 du 25 novembre 2015 établissant des mesures relatives à l’accès à un internet ouvert. Ce règlement introduit le principe de neutralité du net, qui garantit le libre accès et la libre circulation des contenus, des applications et des services en ligne, sans discrimination ni restriction. Il confie à l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) la mission de veiller au respect de ce principe .

En Europe, le crowdfunding est régi par le règlement européen n° 2020/1503 du 7 octobre 2020 relatif à la création du statut de prestataire européen de financement participatif (PSFPE), qui entrera en application le 10 novembre 2021. Ce règlement vise à harmoniser les règles applicables aux plateformes de crowdfunding qui proposent des prêts ou des investissements en capital ou en royalties, et à faciliter leur accès au marché unique européen. Il prévoit notamment des exigences en matière d’agrément, de gouvernance, de transparence, de protection des consommateurs et de supervision. Il confie à l’Autorité bancaire européenne (ABE) la mission de coordonner les autorités nationales compétentes et de publier des normes techniques et des lignes directrices .

La protection des contributeurs et des porteurs de projet

Le crowdfunding implique des risques de non-réalisation, de non-remboursement ou de non-rentabilité du projet, ainsi que des risques de sécurité et de protection des données personnelles. Pour protéger les contributeurs et les porteurs de projet, le cadre réglementaire prévoit plusieurs mesures, telles que :

  • La catégorisation des contributeurs : le règlement européen n° 2020/1503 distingue les contributeurs avertis et les contributeurs non-avertis, selon leur niveau de connaissance et d’expérience du financement participatif. Les contributeurs non-avertis bénéficient d’un niveau de protection plus élevé, notamment en matière d’information, de conseil, de test de convenance et de droit de rétractation.
  • L’information précontractuelle : les plateformes de crowdfunding doivent fournir aux contributeurs et aux porteurs de projet une information claire, complète et transparente sur les caractéristiques, les risques et les coûts du projet, ainsi que sur leurs droits et obligations. Les plateformes doivent également publier des informations sur leur activité, leur performance et leur politique de gestion des conflits d’intérêts.
  • Le contrôle de la qualité des projets : les plateformes de crowdfunding doivent vérifier la conformité des projets qu’elles accueillent, en s’assurant qu’ils respectent les critères d’éligibilité, les règles déontologiques, les normes légales et réglementaires. Les plateformes doivent également évaluer la capacité des porteurs de projet à réaliser et à rembourser le projet.
  • La gestion des transactions financières : les plateformes de crowdfunding doivent assurer la collecte et la distribution des fonds entre les porteurs de projet et les contributeurs, en utilisant des moyens de paiement sécurisés, en vérifiant l’identité des parties, en prélevant une commission sur les montants collectés. Les plateformes doivent également mettre en place un dispositif de règlement des litiges et de traitement des réclamations.
  • La supervision des plateformes : les plateformes de crowdfunding doivent être agréées et contrôlées par les autorités compétentes, qui peuvent leur imposer des sanctions en cas de manquement aux règles applicables. Les plateformes doivent également respecter les obligations de déclaration et de publication imposées par les autorités.

Préparer son projet de crowdfunding

Le crowdfunding, ou financement participatif, est une méthode de collecte de fonds qui permet à des porteurs de projets de solliciter le soutien financier d’un grand nombre de personnes, généralement via internet. Le crowdfunding présente des avantages, mais aussi des défis, pour les porteurs de projets qui doivent se démarquer dans un environnement concurrentiel et convaincre les contributeurs potentiels. Pour réussir son projet de crowdfunding, il est donc essentiel de le préparer avec soin, en suivant quelques étapes clés.

La construction d’un plan de financement clair

La première étape pour préparer son projet de crowdfunding est de construire un plan de financement clair, qui permet de définir les besoins et les ressources du projet. Le plan de financement doit répondre aux questions suivantes :

  • Quel est le montant nécessaire pour réaliser le projet ? Il faut estimer le coût total du projet, en prenant en compte les dépenses liées à la production, à la distribution, à la communication, aux taxes, aux commissions, etc. Il faut également prévoir une marge de sécurité pour faire face aux imprévus.
  • Quel est le montant à collecter via le crowdfunding ? Il faut déterminer le montant à demander aux contributeurs, en fonction du modèle de financement choisi (don, prêt, investissement, prévente) et de la plateforme utilisée. Il faut également fixer un objectif minimum et un objectif maximum, selon le principe du tout ou rien ou du flexible.
  • Quelles sont les autres sources de financement ? Il faut identifier les autres sources de financement possibles, comme les apports personnels, les subventions, les prêts bancaires, les partenariats, etc. Il faut également préciser le calendrier et les modalités de versement de ces fonds.
  • Quelles sont les contreparties offertes aux contributeurs ? Il faut définir les contreparties offertes aux contributeurs, en fonction du montant et du type de leur contribution. Les contreparties peuvent être symboliques, matérielles, immatérielles ou financières. Elles doivent être attractives, originales, proportionnelles et réalisables.

La communication et le marketing autour de la campagne

La deuxième étape pour préparer son projet de crowdfunding est de concevoir une stratégie de communication et de marketing autour de la campagne, qui permet de faire connaître le projet et de susciter l’intérêt et la confiance des contributeurs. La stratégie de communication et de marketing doit répondre aux questions suivantes :

  • Quel est le message à transmettre ? Il faut élaborer un message clair, cohérent et accrocheur, qui présente le projet, ses objectifs, ses bénéfices, ses valeurs et sa différence. Il faut également raconter l’histoire du porteur de projet, ses motivations, ses compétences et sa crédibilité.
  • Quels sont les supports à utiliser ? Il faut choisir les supports les plus adaptés pour diffuser le message, en fonction du public ciblé, du budget et du calendrier. Il faut notamment soigner la page de présentation du projet sur la plateforme de crowdfunding, en utilisant des textes, des images, des vidéos, des graphiques, etc.
  • Quels sont les canaux à privilégier ? Il faut sélectionner les canaux les plus efficaces pour atteindre les contributeurs potentiels, en fonction de leurs habitudes, de leurs préférences et de leur niveau d’engagement. Il faut notamment utiliser les réseaux sociaux, les médias, les événements, le bouche-à-oreille, etc.
  • Quel est le plan d’action à mettre en œuvre ? Il faut définir le plan d’action à mettre en œuvre pour animer la campagne, en fonction des différentes phases (avant, pendant, après). Il faut notamment prévoir des actions de sensibilisation, de mobilisation, de fidélisation, de remerciement, etc.

L’importance de la communauté et de l’engagement social

La troisième étape pour préparer son projet de crowdfunding est de créer et de développer une communauté autour du projet, qui permet de renforcer le lien avec les contributeurs et de multiplier les chances de réussite. La création et le développement d’une communauté impliquent les aspects suivants :

  • Identifier et segmenter la communauté : il faut identifier et segmenter la communauté potentielle du projet, en fonction de ses caractéristiques, de ses besoins, de ses attentes, de ses motivations et de son comportement. Il faut notamment distinguer les contributeurs avertis, les contributeurs non-avertis, les prescripteurs, les influenceurs, etc.
  • Écouter et dialoguer avec la communauté : il faut écouter et dialoguer avec la communauté, en utilisant des outils et des méthodes adaptés. Il faut notamment recueillir les avis, les suggestions, les questions, les critiques, les témoignages, etc. Il faut également répondre aux demandes, aux commentaires, aux réclamations, etc.
  • Impliquer et valoriser la communauté : il faut impliquer et valoriser la communauté, en lui donnant un rôle actif et participatif dans le projet. Il faut notamment solliciter son avis, son feedback, son expertise, sa créativité, etc. Il faut également reconnaître son apport, son soutien, son engagement, etc.
  • Animer et fidéliser la communauté : il faut animer et fidéliser la communauté, en lui proposant des contenus et des activités intéressants et variés. Il faut notamment informer, divertir, éduquer, inspirer, etc. Il faut également stimuler, récompenser, surprendre, etc.

Conclusion : Le rôle du crowdfunding dans l’économie moderne

Le crowdfunding, ou financement participatif, est une méthode de collecte de fonds qui permet à des porteurs de projets de solliciter le soutien financier d’un grand nombre de personnes, généralement via internet. Le crowdfunding présente des avantages et des limites, tant pour les porteurs de projets que pour les contributeurs.

Il est également encadré par des règles légales et réglementaires, qui visent à assurer la sécurité, la transparence et la protection des parties prenantes. Mais quel est le rôle du crowdfunding dans l’économie moderne ? Quelles sont les perspectives futures du financement participatif ? Voici quelques éléments de réponse.

Le crowdfunding : un levier pour l’entreprenariat et la créativité

Le crowdfunding est un levier pour l’entreprenariat et la créativité, car il permet de financer des projets innovants, sociaux, culturels, environnementaux, etc., qui ne trouvent pas de financement auprès des canaux traditionnels, comme les banques ou les investisseurs institutionnels.

Le crowdfunding permet ainsi de soutenir la diversité, la démocratisation et la démocratisation de l’économie, en favorisant l’émergence de nouvelles idées, de nouveaux produits, de nouveaux services, de nouveaux modèles économiques, etc.

Le crowdfunding contribue également à la création d’emplois, à la croissance économique, au développement territorial, à la transition écologique, etc. Le crowdfunding est donc un outil au service de l’intérêt général, qui répond aux besoins et aux attentes des citoyens, des consommateurs, des entrepreneurs, etc.

Perspectives futures du financement participatif

Le financement participatif est un secteur en pleine croissance, qui offre de nouvelles opportunités aux entrepreneurs et aux investisseurs. Selon une étude de Mordor Intelligence, la taille du marché du financement participatif devrait passer de 1,30 milliard USD en 2023 à 2,69 milliards USD en 2028, à un TCAC de 15,70% au cours de la période de prévision (2023-2028). Les perspectives futures du financement participatif sont liées à plusieurs facteurs, tels que :

  • L’évolution de la réglementation : le financement participatif est soumis à un cadre réglementaire qui varie selon le type de financement participatif, le montant collecté, le pays d’origine et le pays de destination du projet. Le financement participatif bénéficie d’une harmonisation des règles au niveau européen, avec le règlement européen n° 2020/1503 du 7 octobre 2020 relatif à la création du statut de prestataire européen de financement participatif (PSFPE), qui entrera en application le 10 novembre 2021. Ce règlement vise à faciliter l’accès au marché unique européen des plateformes de financement participatif qui proposent des prêts ou des investissements en capital ou en royalties, en prévoyant des exigences en matière d’agrément, de gouvernance, de transparence, de protection des consommateurs et de supervision.
  • L’innovation technologique : le financement participatif repose sur l’utilisation des technologies numériques, qui permettent de mettre en relation les porteurs de projets et les contributeurs, de collecter et de distribuer les fonds, de communiquer et de partager les informations, etc. Le financement participatif bénéficie également de l’innovation technologique, qui permet d’améliorer les services et les outils proposés par les plateformes, de diversifier les mécanismes de collecte, de renforcer la sécurité et la protection des données, etc. Le financement participatif s’inscrit ainsi dans la tendance des Fintechs, qui révolutionnent le secteur financier.
  • L’évolution des comportements : le financement participatif répond à l’évolution des comportements des entrepreneurs et des investisseurs, qui sont de plus en plus sensibles aux enjeux sociaux et environnementaux, et qui recherchent des solutions de financement alternatives ou complémentaires aux canaux traditionnels. Le financement participatif s’inscrit ainsi dans la tendance de l’économie collaborative, qui privilégie le partage, la participation, la confiance, etc.

Le financement participatif est donc un phénomène en constante évolution, qui présente des opportunités et des défis pour les acteurs économiques et sociaux. Il est important de suivre les tendances et les bonnes pratiques du secteur, afin de tirer le meilleur parti du potentiel du financement participatif.

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